Comment négocier son salaire ? On vous dit tout !

Munissez-vous de données fiables : fouillez les sites de référence, interrogez les professionnels du secteur, et même, si possible, glanez des infos auprès de recruteurs. Vous serez armé.e jusqu'aux dents avec des chiffres et faits qui parlent d'eux-mêmes.

Listez vos compétences comme s'il s'agissait de trophées. Votre expertise unique est votre bouclier dans cette bataille. Vous avez mené des projets innovants ? Décroché des contrats majeurs ? Soyez prêt.e à les présenter comme les pierres précieuses de votre couronne professionnelle.

Attendre le bon moment, c'est comme attendre le moment parfait pour sauter en parachute. Trop tôt, et vous risquez de tomber dans le vide. Trop tard, et vous avez raté votre cible.
Maîtrisez l'art du timing pour atterrir en plein dans le mille. Maîtriser l'art du timing, c'est donc savoir reconnaître ce moment parfait où les conditions sont optimales. Cela implique une compréhension profonde de la situation de l'entreprise, de votre position au sein de celle-ci, et des normes du marché concernant votre rôle. C'est également être attentif aux signaux subtils, comme des retours positifs de vos supérieurs, ou des changements structurels au sein de l'organisation qui pourraient jouer en votre faveur.

En parlant en fourchette, vous ouvrez le jeu. Vous montrez que vous êtes un as de la stratégie, capable de jongler entre flexibilité et fermeté. Et rappelez-vous, le bas de votre fourchette doit toujours être un chiffre qui vous fait sourire.

Ici, on parle d'un package complet, d'un cocktail de rêve. Les avantages peuvent parfois valoir leur pesant d'or. Flexibilité des horaires, opportunités de formation, bonus performance, télétravail... mettez tout sur la table ! N’oubliez pas que ce genre d’entretien avec votre boss est une opportunité en or pour améliorer votre bien-être professionnel et que la communication est la clé du changement. Alors osez négocier des avantages également.

Entrez dans la salle de négociation comme si vous étiez la rockstar de l'entreprise. Confiant.e, mais jamais arrogant.e. Votre attitude doit crier "Je suis la personne que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre".

La première règle est de ne jamais transformer la négociation en confrontation. Éviter de mêler l'égo dans la discussion permet d'éviter les impasses et facilite la recherche de solutions mutuellement avantageuses. Si on vous propose moins, contre-attaquez avec d'autres aspects : plus de jours de congés, un plan de commission, une voiture de fonction... Faites preuve de créativité !

Comme au poker, le mystère est votre atout. Laissez l'employeur ouvrir le bal des chiffres. Vous pourriez être surpris de voir qu'il valorise vos compétences plus que vous ne le pensiez. Les bonnes surprises existent aussi.

Comme dans une partie d'échecs, il faut savoir quand mettre le roi en échec. Si l'offre finale est en deçà de vos attentes mais reste acceptable, considérez-la sérieusement. Sinon, ayez le courage de dire "non merci" et de poursuivre votre quête. N’oubliez pas que c’est une négociation et qu’il faut parfois faire des concessions. Néanmoins, si l’offre ne vous satisfait pas, alors prouvez à votre patron que vous valez plus que le salaire proposé.

Un accord verbal, c'est bien. Un accord écrit, c'est mieux. C'est votre bouclier contre les oublis et les malentendus. Exigez une confirmation écrite de votre accord salarial.

Préparez-vous à parer toute objection. Si on vous dit "C'est trop élevé", ayez des arguments solides en réserve. Montrez que vous n'êtes pas seulement un investissement, mais une valeur ajoutée inestimable. Apportez des éléments concrets, des chiffres sur lesquels vous appuyer, des exemples récents.

Avant d'entrer dans la salle, prenez un moment pour visualiser le succès. Imaginez-vous en train de conclure l'accord parfait. Cette projection positive boostera votre confiance et votre performance. Avoir confiance en soi est la clé qui ouvre beaucoup de portes, notamment dans le monde du travail. Votre employeur se sentira rassuré de vous voir ancré.e et sûr.e de vous.

Imaginons que vous souhaitiez négocier plus de flexibilité dans votre travail, en visant spécifiquement trois jours de télétravail par semaine. Avec la méthode Ackerman inversée, commencez par demander cinq jours de télétravail. Cela semble excessif et probablement au-delà de ce que votre employeur est prêt à offrir. Ensuite, ajustez votre demande à quatre jours, ce qui reste toujours au-dessus de votre objectif initial. Après une nouvelle négociation, proposez finalement les trois jours de télétravail que vous souhaitiez depuis le début. En procédant de cette manière, vous démontrez que vous avez réfléchi sérieusement à votre demande et que vous êtes prêt à faire des compromis. Utilisez des termes comme "équilibre travail-vie personnelle" ou "efficacité accrue" pour renforcer votre position. Donc, plutôt que de demander directement les trois jours, commencez par une demande plus élevée et ajustez progressivement. Cela montre que vous êtes raisonnable et ouvert à la négociation.